La flore vaginale normale est caractérisée par une grande diversité bactérienne (108 à 109 germes/ml de sécrétion vaginale, avec 5 à 6 espèces différentes de micro-organismes), de type Lactobacilles dans 95 %. C'est ce qu'on appelle la Flore de Döderlein (souches prédominantes : Lactobacillus crispatus, Lactobacillus Inters, Lactobacillus gasseri et Lactobacillus jensenii). Le microbiote vaginal joue un rôle protecteur, en inhibant la croissance, l’adhésion ou l’expansion d’autres micro-organismes : il possède sa propre action antibiotique, antifongique et antivirale. Malheureusement, tout au long de la vie d'une femme, de multiples facteurs affectent la flore, provoquant un fort déséquilibre entre les micro-organismes aérobies et anaérobies. La flore est fragilisée, numériquement, mais elle peut aussi devenir qualitativement inefficace, ouvrant la porte à des germes pathogènes comme les levures, les bactéries anaérobies, les uropathogènes et les virus sexuellement transmissibles. • Facteur de déséquilibre interne (normal) : Il s'agit de variations normales de la sécrétion d'oestrogènes lors de la puberté, de la ménopause, de la grossesse, ou simplement liées aux différentes phases du cycle menstruel. • Facteurs externes ou internes anormaux (non naturels) : prise de médicaments (antibiotiques, contraception...), hygiène excessive (douches vaginales, lavages trop fréquents, manque de savon), troubles endocriniens (comme le diabète...), infections sexuellement transmissibles (transmission). des germes par action mécanique ou chimique : contact avec des spermatozoïdes très alcalins), l'utilisation d'appareils à usage local, sans oublier le stress et le tabac. Inovance PROBIOVANCE® INTIM : • Contient 3 lactobacilles spécifiques de la flore intime, capables de survivre dans le tube digestif, d'atteindre la flore de la muqueuse vaginale (tolérantes aux acides) et configurées. • Résultat d'une sélection rigoureuse de souches à l'efficacité prouvée par voie orale, permettant des shots simplifiés. • Association de L. rhamnosus et L. reuteri, qui a démontré son efficacité, aussi bien en conditions normales qu'après prise d'antibiotiques (1). • Fort potentiel de co-agrégation : au niveau vaginal, ce phénomène peut se produire entre des lactobacilles et des souches potentiellement pathogènes. Par coagrégation, les lactobacilles empêchent l'accès des pathogènes aux tissus récepteurs et leur adhésion à l'épithélium : inhibant ainsi la croissance des souches pathogènes.

Ingrédients

Lactobacillus crispatus, Lactobacillus reuteri, Lactobacillus rhamnosus - 15 109 UFC, Manganèse - 0,3 mg