LAPACHO - Les Indiens d'Amazonie utilisent depuis plusieurs centaines d'années la partie interne de l'écorce de Tabebuia impetiginosa en infusions ou macérats et dans divers traitements traditionnels. Ces arbres portent différents noms populaires, à savoir Lapacho en Argentine, Pau d'Arco ou Ipê Roxo et Taheebo dans d'autres régions. Les tribus Guarani, Tupi-Nambo et Callawaya utilisent toujours le lapacho comme médecine traditionnelle. Le lapacho est extrait de la partie interne de l'écorce de Tabebuia impetiginosa et les constituants les plus importants sont 18 quinones différentes, dont les naphtoquinones et les anthraquinones, rarement présentes dans le règne végétal. Les naphtaquinones lapachol, ß-lapachone et xyloïdone sont considérées comme les plus importantes. Les autres constituants sont les bioflavonoïdes quercétine, lapachénol, carnasol, indole, coenzyme Q, des alcaloïdes comme la técomine, les acides hydroxybenzoïques et les saponines. Le lapachol a été la première substance chimique issue du lapacho à faire l'objet d'études approfondies et son action antibactérienne a été découverte en 1956 au Brésil. La même année, le même groupe de chercheurs a isolé l'a- et ß-lapachone et la xyloïdone ; ces constituants se révélant également avoir une activité bactéricide et fongicide. Le lapachol et d’autres naphtaquinones sont considérés comme favorisant l’activité antibactérienne et antitumorale. Le lapacho est également un puissant antioxydant, ce qui expliquerait pourquoi la plante peut survivre à des altitudes où les concentrations d'ozone sont très élevées. Le lapacho contient également de l'indole, présent dans la famille des crucifères, bien connue pour favoriser l'activité antioxydante. Lapacho démontre une activité antivirale et antiparasitaire, étant efficace dans le traitement de la candidose vaginale, de la dermatophytose et de Candida albicans.

Ingrédients

Petrolatum, lanoline, paraffine, alcool, méthylparabène